Titrit, votre Bee-Nome au Maroc
Titrit
mes expatriations
Maroc, Etats-Unis, Canada, Niger
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Mon coup de cœur Bee-Nomad : le sud marocain et la région d'Agadir
Agadir bénéficie d’un climat tempéré toute l’année. Avec 300 jours d’ensoleillement par an, je n’ai pas hésité. Exit la grisaille parisienne ! Agadir est connu pour être la 1ère station balnéaire du pays mais c’est bien plus que ça : la proximité de la montagne offre une multitude d’évasions en pleine nature. Entre montagnes, canyons et palmeraies, la région du Souss est riche d’un patrimoine historique et architectural, entre mer et montagnes. Que demander de mieux ?! De plus, pas de décalage horaire avec la France en hiver, 1h seulement en été et le réseau téléphonique et la 4G sont partout ou presque… Parfois même dans le désert ! Petit détail qui peut avoir son importance, tout le monde parle français dans les villes. Dans les villages, on croise encore beaucoup de personnes qui ne parlent que le berbère.
Mon parcours de Digital Nomad
A bien y réfléchir, mon envie de découvrir le monde a commencé lors de ma 1ère expatriation à Vancouver, au Canada pour mon stage de fin d’étude, en 1997. Ensuite j’ai travaillé chez Orange à Paris (à l’époque c’était France Télécom…le temps du minitel et du fax…), où je suis restée 11 ans. Je voyageais beaucoup, j’avais beaucoup de vacances. Un 1er voyage au Togo a été le coup de cœur pour le continent Africain. S’en est suivit le Ghana, Bénin, Sénégal, Gambie, Mauritanie, Mali.
En 2003, les prémices d’une reconversion professionnelle se faisaient ressentir, inconsciemment certainement. J’ai pris un congé sabbatique pour partir 1 an faire du bénévolat au Niger. Cette année a été le tournant de ma vie. A l’issue de ces 11 mois au Niger, pays qui restera à jamais gravé dans mon cœur, j’ai dû revenir travailler en France. La réadaptation ne fut pas simple, je dirai même compliquée. Comment accepter cette société de surconsommation si individualiste où l’on a tout et on se plaint, quand on a vécu dans l’un des pays les plus pauvre du monde, où les valeurs humaines ont encore un sens, où ils n’ont rien mais vous donneraient tout. Quelle leçon de vie ! Bref, pas simple mais le temps a fait son œuvre. Enfin… pour quelques années seulement. En 2008, je ne tiens plus. Le sentiment de ne plus être à sa place, une envie de donner un autre sens à ma vie.
Je décide alors de partir 5 mois avec mon CET (Compte Epargne Temps…encore un avantage accordé par mon entreprise). Direction l’Inde et le Népal en sac à dos pendant 2 mois. L’envie de découvrir des cultures différentes en allant à la rencontre des populations a toujours fait partie intégrante de mes voyages.
Puis direction le Maroc, retour sur le continent africain. J’avais 3 mois pour trouver du travail. Pourquoi le Maroc ? Je connaissais déjà pour y être allée plusieurs fois en vacances. La destination me semblait un bon compromis entre exotisme, climat et conditions de travail. L’hospitalité marocaine n’est pas une légende, ce qui aide aussi. Et puis ma rencontre avec Halim a été déterminante, un déclic. Je devais monter ma propre société et dans un domaine qui me tient particulièrement à cœur, le voyage.
La pire galère
Les démarches administratives au Maroc sont compliquées. Le Maroc c’est l’école de la patience. Alors avoir un contact sur place qui se charge de vos démarches ou qui vous accompagne dans ces démarches, croyez moi, vous évitera bien des cheveux blancs.
Le plus beau souvenir
La nuit à la belle étoile dans le désert et la soirée autour du feu de camp aux sons des musiques sahraouies.
Mon conseil digital nomad
Bien préparer son installation et le choix de l’endroit où on va poser ses valises afin de s’assurer d’une bonne connexion réseaux, de faciliter de moyens de déplacement si vous n’avez pas de voiture et surtout connaitre les démarches administratives à faire pour pouvoir rester plus de 3 mois dans le pays !
Ce que j’aurai aimé savoir avant de partir
Que j’aurai du me lancer bien plus tôt !